Cultures

Fertilisation soufrée du maïs grain

Un luxe superflu

Publié le 04/01/2017 | par Bérengère de Butler

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40 t/ha de fumier amènent 40 à 60 kg de soufre par hectare, qui plus est sous forme assimilable.
Germain Schmitt

Le soufre constitue un élément majeur de la nutrition des plantes. « Il intervient dans la synthèse des protéines et notamment de la chlorophylle », indique Laurent Fritzinger, conseiller agricole à l’Adar des Deux Pays. Pour autant, la quantité de soufre absorbée par les plantes est relativement faible : « Pour produire un rendement de 100 q/ha, le maïs doit absorber environ 23 unités de SO2 par ha, contre 143 unités d’azote », indique Laurent Fritzinger. Et laisser au sol 6 tonnes de paille de maïs par hectare revient à y ramener environ 7 unités de SO2/ha, soit pas grand-chose.

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