Vigne

Syndicat des vignerons indépendants d’Alsace

Aller à l’essentiel pour l’entreprise

Publié le 08/04/2020 | par DL

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L’équipe du Synvira, grâce à sa note hebdomadaire « flash infos Covid-19 », soulage ses adhérents de lectures quotidiennes de trop nombreux e-mails qui surchargent leurs boîtes.
Nicolas Bernard

« Préparer les esprits à la reprise de l’activité, accompagner les vignerons pour la vente à domicile », telles sont les actions conduites par le Synvira (les Vignerons indépendants d'Alsace) en cette période de confinement. Mais l’heure est à la retranscription des textes pour en faciliter les lectures.

En cette période de confinement, les vignerons se plaignent de recevoir « des montagnes d'e-mails », qui mériteraient synthèse et éclaircissement, « pour gagner en efficacité et clarté ». Ce à quoi s’efforce l’équipe du Synvira dans sa note hebdomadaire « flash infos Covid-19 ». Ce flash infos permet de soulager les vignerons de ces lectures quotidiennes de trop nombreux e-mails, qui surchargent les boîtes, spoliatrices de temps au vu de la quantité de spams à trier ; d'autant plus qu'elles sont ressenties comme anxiogènes.

Une partie intitulée « mesures sanitaires au travail » renvoie aux fiches éditées par la MSA sur les gestes barrières, l’organisation du travail et l’organisation des espaces communs, vestiaires, sanitaires, salle de pause…

La deuxième partie du flash infos concerne les différentes aides. En premier, souligne Alain Renou, directeur du Synvira, il est important de négocier une trésorerie avec son banquier en ce moment, et évaluant deux à trois mois de sorties de fonds, sans rentrées. À ce titre, il est rappelé que l’État a garanti à hauteur de 300 milliards les lignes de trésorerie bancaires. « Il est donc possible de contracter un emprunt auprès de sa banque habituelle, garanti par l’État, pour soutenir sa trésorerie », explique la note du Synvira, qui donne tous les liens nécessaires.

En attendant, il faut également identifier toutes les sorties de fonds qui peuvent être reportées : délais de paiements, échéances sociales et fiscales, voire des remises d’impôts directs. Et pour les plus en difficulté, les reports des échéances d’eau, d’électricité, de gaz, les loyers… Le site economie.gouv.fr, qui reprend neuf mesures de soutien, dont celles précitées, dédie une rubrique à la médiation au service des TPME. Auxquelles il faut ajouter le chômage partiel, le rééchelonnement des crédits bancaires, ou encore « l’appui au traitement d’un conflit avec des clients ou fournisseurs par le Médiateur des entreprises ».

Sur les cotisations sociales, on rappellera que le paiement des cotisations, dont l’échéance était fixée entre le 12 mars et le 31 mars, est reporté sans pénalités, pour les exploitants et chefs d’entreprise.

Au niveau des rentrées de fonds, la note du Synvira rappelle qu’il est possible d’activer des remboursements de crédits d’impôts sur les sociétés restituables en 2020, de même s’agissant de crédits TVA remboursables. Et, en cas de difficultés, la remise d’impôts directs peut être consentie.

S’agissant des impôts indirects, les obligations déclaratives (DRM) restent inchangées, ainsi que les obligations de paiement de la fiscalité.

 

Un plan d’urgence pour les viticulteurs exportateurs

Le gouvernement a annoncé le 31 mars un plan de soutien d’urgence aux entreprises exportatrices visant à sécuriser leur trésorerie et à « permettre leur rebond à l’international après la crise » sanitaire découlant de l’épidémie de Covid-19. « Il y a des entreprises qui sont aujourd’hui très touchées par le ralentissement du commerce mondial. Je pense à la viticulture, au secteur automobile, à l’industrie du luxe », a déclaré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, lors d’un point de presse téléphonique.

« L’État garantira l’assurance des factures et des créances, non plus sur 17 pays, mais sur tous les pays du monde », a indiqué M. Le Maire, précisant que c’était une première et que cette garantie était jusqu’ici limitée à des exportations vers des pays considérés comme « dangereux ou à risque ». À travers la banque publique BPI France, l’État va apporter sa garantie à hauteur de 90 % « pour les cautions et les préfinancements de projets export », contre 80 % au préalable, tandis que la validité des accords de préfinancement est prolongée pour atteindre six mois, selon un document du gouvernement. Les assurances prospection en cours d’exécution seront prolongées « d’un an, ce qui permettra aux entreprises de faire face au ralentissement du commerce mondial », a encore dit le ministre.

(source Agra Presse)

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